Uscire fuori dal pantano del luogo comune e guardare oltre il misero orizzonte che ci é imposto dai media istituzionali; Napoli merita di essere conosciuta e capita a fondo perchè ha molto da dire e ha molto da dare; come ha sempre fatto nonostante tutto.
Pedamentina di Villanova a Posillipo Foto di Antonio Tortora |
Un blog francese http://napolipole.blogspot.fr/ gestito dalla viaggiatrice e traduttrice Christine Kerverdo (Université de la Rochelle) ha ripreso il nostro studio videoantropologico "Napoli per le Scale" e lo ha rilanciato. E' esattamente quello che speravamo e desideravamo fare: amplificare la conoscenza della città di Napoli, osservata da un diverso punto di vista, non pregiudiziale e non negativo, procedendo verso la scoperta di patrimoni inestimabili e semisconosciuti ma sempre vivi e presenti nella memoria storica e contemporanea dei partenopei. Le opinioni concepite sulla base di convinzioni personali e generali, senza conoscenza diretta dei fatti, delle persone e delle cose, in particolare della nostra città, porta inevitabilmente a luoghi comuni dannosi e senza fondamento.
In una delle nostre peregrinazioni attraverso le pedamentine della città, in particolare al Moiariello, abbiamo incontrato soltanto due turisti belgi, un pò avanti negli anni, ma abbastanza arzilli da camminare per tutto il percorso a partire da Foria fino al Bosco di Capodimonte, senza mai smettere di rimanere "perplexed" e increduli di fronte a tanta storia e a tanta bellezza. Abbiamo scambiato poche parole sensate in quanto non abbiamo dimistichezza con le lingue straniere tuttavia, attraverso il movimento del corpo, la gesticolazione delle mani e tutta la prosodia del linguaggio parlato partenopeo, ma anche belga dobbiamo aggiungere, ci siamo ben compresi, ricorrendo a un sistema di comunicazione in cui l'espressione é stata massimizzata. Siamo finiti a prendere un caffè e una sfogliatella in uno dei bar della zona, ognuno con la sua nazionalità e la sua lingua ma contenti di esserci capiti e compresi. Camminando le osservazioni antropologiche sono davvero infinite. In altre parole, noi partenopei siamo fortunati anche in questo: l'essere compresi perfettamente pure da soggetti con cui non riusciamo a comunicare secondo i canoni linguistici; l'episodio cui facciamo riferimento é la riprova di quanto affermato.
Comunque non nascondiamo la nostra soddisfazione circa la traduzione di nostri articoli o pezzi (accezione giornalistica) e post (linguaggio del blog) augurandoci che il "message in a bottle" lanciato nel mare sconfinato del web, possa raggiungere terre sempre più lontane.
Napolipole
Blogspot.fr.Pedamentina di Villanova a Posillipo - Scorcio panoramico Foto di A.Tortora |
Ecco il testo in francese della traduzione del nostro post compresa la poesia di Hermann Hesse; riteniamo di fare cosa gradita a chi conosce il francesce; ancora una volta richiamiamo l'interessante blog di Christine Kerverdo http://napolipole.blogspot.fr/
Découvrir Naples par les escaliers
Lecteurs et lectrices,
Vous trouverez dans ce blog des articles et des traductions sur Naples et la Campanie. C'est un journal de voyages écrit au gré de mes déplacements et sensations, de mes lectures et traductions. Bonne lecture.
Vous trouverez dans ce blog des articles et des traductions sur Naples et la Campanie. C'est un journal de voyages écrit au gré de mes déplacements et sensations, de mes lectures et traductions. Bonne lecture.
Naples par les escaliers
Ces rues à degrés furent construites aussi pour relier facilement les différents sites principaux, surtout religieux: monastères, couvents, églises, et bien sûr, en fonction du développement de la cité. Aujourd’hui, ces escaliers font l’objet d’études et sont considérés vraiment comme des lieux historiques.
Empruntant les principaux escaliers de la ville, l’itinéraire part de l’espace piéton du Vomero, devant la Certosa San Martino- San Felice, pour descendre sur la place Dante (Sortie tarsia du métro ligne 1 de Salvator Rosa et dans la rue Pontecorvo), à Calascione (dans le quartier de Posillipo, où on peut admirer le parc zoologico-archéologique de la Gaiola), pour s’attarder dans la zone de Pizzofalcone où se trouve le rocher de tuf (c’est le site le plus ancien de Naples, le berceau de la cité parténopéenne, on y trouve aussi la villa Lamont-Joung, abandonnée) et en passant par le pallonetto de Santa Lucia, pour finir dans les Quartiers Espagnols. Cet itinéraire constitue une sorte de chemin initiatique, à la recherche des racines de l’antique cité de Neapolis ou Partenope.
Il n’est pas question de méditation seulement, de bouddhisme, de zen, ou de tout autre doctrine de ce genre: il s’agit de questions plus qu’importantes qui exigent une réponse. Nous pensons que le poème intitulé “Les Degrés”, de Hermann Hesse, écrivain allemand prix Nobel de littérature en 1946, donne des réponses précises aux questions que se posent ceux qui ne peuvent s’empêcher de réfléchir:
Fleurette passe et l’âge dépasse
la jeunesse : il est ainsi des fleurs
à chaque pas de la vie, de la sagesse, de la vertu ;
chacune a sa saison, nulle l’éternité.
Cœur, quand la vie t’appelle,
sois paré à partir et à recommencer,
cours, vaillant, sans regret,
te plier à des jougs nouveaux et différents.
En tout commencement un charme a sa demeure,
C’est lui qui nous protège et qui nous aide à vivre.
Franchissons donc, sereins, espace après espace ;
n’acceptons en aucun les liens d’une patrie,
pour nous l’esprit du monde n’a ni chaînes, ni murs ;
par degrés il veut nous hausser, nous grandir.
À peine acclimatés en un cercle de vie,
intimes en son logis, la torpeur nous menace.
Seul, prêt à lever l’ancre et à gagner le large,
tu pourras t’arracher aux glus des habitudes.
Peut-être aussi l’heure de la mort nous lancera-t-elle,
jeunes, vers de nouveaux espaces.
L’appel de la vie jamais ne prendra fin…
Allons, mon cœur, dis adieu et guéris.
(Hermann Hesse, Le jeu des perles de verre
Paris, Calmann-Lévy, 1955, pp. 429-430)
Le point d’interrogation que constitue le doute, l’incertitude, l’hésitation, caractérise la condition humaine d’une manière ou d’une autre, et, à un certain moment, nous devons nous arrêter, respirer, empêcher que l’angoisse ne nous submerge, nous et tout notre être, nous devons observer et nous devons regarder en nous-mêmes pour observer notre expérience, nous devons regarder nos pieds pour comprendre où nous sommes arrivés, nous devons tourner notre regard à l’intérieur de nous-mêmes pour découvrir les territoires où nous avons pénétré et, enfin, ce qui est difficile après une pause longue et méditative, nous devons aller de l’avant en oubliant tout ce qui nous entoure une seconde, puis reprendre le chemin finalement. Il s’agit de degrés anthropologiques, itinéraire personnel, qui part de notre corps physique, qui passe par l’affectivité, l’intelligence et la liberté, pour atteindre la conscience de soi quelques temps avant de rejoindre la conscience spirituelle. C’est une vraie pyramide ascensionnelle qui conduit l’homme à des développements imprévus et uniques, propres à chaque être vivant.
D'après "Napoli per le Scale" d'Antonio Tortora
http://antoniotortora.blogspot.it
Il n’est pas question de méditation seulement, de bouddhisme, de zen, ou de tout autre doctrine de ce genre: il s’agit de questions plus qu’importantes qui exigent une réponse. Nous pensons que le poème intitulé “Les Degrés”, de Hermann Hesse, écrivain allemand prix Nobel de littérature en 1946, donne des réponses précises aux questions que se posent ceux qui ne peuvent s’empêcher de réfléchir:
Fleurette passe et l’âge dépasse
la jeunesse : il est ainsi des fleurs
à chaque pas de la vie, de la sagesse, de la vertu ;
chacune a sa saison, nulle l’éternité.
Cœur, quand la vie t’appelle,
sois paré à partir et à recommencer,
cours, vaillant, sans regret,
te plier à des jougs nouveaux et différents.
En tout commencement un charme a sa demeure,
C’est lui qui nous protège et qui nous aide à vivre.
Franchissons donc, sereins, espace après espace ;
n’acceptons en aucun les liens d’une patrie,
pour nous l’esprit du monde n’a ni chaînes, ni murs ;
par degrés il veut nous hausser, nous grandir.
À peine acclimatés en un cercle de vie,
intimes en son logis, la torpeur nous menace.
Seul, prêt à lever l’ancre et à gagner le large,
tu pourras t’arracher aux glus des habitudes.
Peut-être aussi l’heure de la mort nous lancera-t-elle,
jeunes, vers de nouveaux espaces.
L’appel de la vie jamais ne prendra fin…
Allons, mon cœur, dis adieu et guéris.
(Hermann Hesse, Le jeu des perles de verre
Paris, Calmann-Lévy, 1955, pp. 429-430)
Le point d’interrogation que constitue le doute, l’incertitude, l’hésitation, caractérise la condition humaine d’une manière ou d’une autre, et, à un certain moment, nous devons nous arrêter, respirer, empêcher que l’angoisse ne nous submerge, nous et tout notre être, nous devons observer et nous devons regarder en nous-mêmes pour observer notre expérience, nous devons regarder nos pieds pour comprendre où nous sommes arrivés, nous devons tourner notre regard à l’intérieur de nous-mêmes pour découvrir les territoires où nous avons pénétré et, enfin, ce qui est difficile après une pause longue et méditative, nous devons aller de l’avant en oubliant tout ce qui nous entoure une seconde, puis reprendre le chemin finalement. Il s’agit de degrés anthropologiques, itinéraire personnel, qui part de notre corps physique, qui passe par l’affectivité, l’intelligence et la liberté, pour atteindre la conscience de soi quelques temps avant de rejoindre la conscience spirituelle. C’est une vraie pyramide ascensionnelle qui conduit l’homme à des développements imprévus et uniques, propres à chaque être vivant.
D'après "Napoli per le Scale" d'Antonio Tortora
http://antoniotortora.blogspot.it
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