giovedì 21 maggio 2015

ECCO LA LISTA DELLE SPIAGGE LIBERE A NAPOLI. PERCHE' ANCHE SE QUALCUNO DUBITAVA DELLA LORO ESISTENZA NE ESISTONO ANCORA. POCHE E PICCOLE MA MOLTO BELLE E CARATTERISTICHE.

IL COMUNE DI NAPOLI GARANTISCE L'ESISTENZA DI ALCUNE SPIAGGE LIBERE E FRUIBILI SULLE NOSTRE COSTE. DI SEGUITO L'ELENCO UFFICIALE E LE RELATIVE IMMAGINI - UN SERVIZIO PUBBLICO MOLTO UTILE PER CHI NON SI ALLONTANA PER LE VACANZE E PER CHI VUOLE GODERE DI MOMENTI DI RELAX VICINO CASA.



Largo Nazario Sauro (Fonte: Comune di Napoli)


Gaiola (Fonte: Comune di Napoli)

Gaiola (Fonte: Comune di Napoli)

Gaiola (Fonte: Comune di Napoli)

Marechiaro (Fonte: Comune di Napoli)

Marechiaro (Fonte: Comune di Napoli)

Rivafiorita (Fonte: Comune di Napoli)

Rivafiorita (Fonte: Comune di Napoli)

Rivafiorita (Fonte: Comune di Napoli)

Rotonda Diaz (Fonte: Comune di Napoli)

Rotonda Diaz (Fonte: Comune di Napoli)

Rotonda Diaz (Fonte: Comune di Napoli)

Rotonda Diaz (Fonte: Comune di Napoli)

Colonna Spezzata (Fonte: Comune di Napoli)
Lido Marina di Bagnoli (Fonte: Comune di Napoli)
Lido Marina di Bagnoli (Fonte: Comune di Napoli)

Informazioni utili

Servizio Risorsa Mare
e-mail: risorsa.mare@comune.napoli.it
fax 081 795 31 55

I cittadini possono:
segnalare anomalie, fenomeni non comuni, tutti i comportamenti che violino le norme ambientali in mare e sulla costa cittadina
acquisire informazioni sulla balneazione in città, informazioni sulla tipologia di autorizzazioni e le procedure necessarie per effettuare iniziative e informazioni sul demanio marittimo cittadino.


Vademecum per una corretta fruizione delle nostre spiagge

  1. Rispetta la spiaggia, il litorale, la flora e la fauna della costa marina;
  2. Non lasciare rifiuti sugli arenili e sugli scogli;
  3. Nelle spiaggie libere, porta un sacchetto di plastica per gettare i rifiuti;
  4. Ricorda che per smaltire i nostri rifiuti, alla spiaggia servono 2 mesi per un torsolo di mela, 5 anni per una gomma da masticare, 300 per una bottiglia di plastica e 2000 per una di vetro;
  5. Separa vetro, acciaio, alluminio, plastica e carta;
  6. Usa shampoo e bagnoschiuma solo nelle aree-doccia specificamente attrezzate;
  7. Non disturbare i vicini di spiaggia con giochi rumorosi nè con musica ad alto volume;
  8. Non fare il bagno se c'è bandiera rossa sulla spiaggia;
  9. Insegna ai bambini ad amare il mare e a divertirsi sulla spiaggia, ma tienili sempre d'occhio.
 Per saperne di più:
http://www.comune.napoli.it/flex/cm/pages/ServeBLOB.php/L/IT/IDPagina/12879/GPA/46

Le bandiere sono un modo convenzionale per indicare le condizioni meteo-marine degli specchi acquei destinati alla balneazione


bandiere blu, gialla e rossa
Bandiera blu
Viene issata quando le condizioni meteo marine sono buone. In questo caso è consentita la balneazione.

Bandiera gialla
Segnala l'obbligo di chiusura degli ombrelloni in presenza di forti raffiche di vento. Viene issata anche quando, in occasione della pausa pranzo, invece di 2 bagnini, è presente sulla spiaggia un solo marinaio di salvataggio.

Bandiera rossa
Viene issata quando lo stato del mare è pericoloso, ovvero sussistono altre situazioni di pericolo, o rischio per la balneazione o per assenza del servizio di salvataggio.



martedì 19 maggio 2015

Napolipole: NAPLES, LA LIQUÉFACTION DU SANG DE SAN GENNARO ET ...

ANCORA UNA VOLTA IL SITO FRANCESE "NAPOLIPOLE" DI  Christine Kerverdo RIPRENDE UN NOSTRO ARTICOLO ANTROPOLOGICO SU UN FENOMENO STORICO E RELIGIOSO CHE A DISTANZA DI SECOLI FA ANCORA DISCUTERE TEOLOGI E SCIENZIATI.



Napolipole: NAPLES, LA LIQUÉFACTION DU SANG DE SAN GENNARO ET ...: À NAPLES LE 2 MAI PASSÉ, LES NAPOLITAINS ONT PARTICIPÉ À LA PROCESSION, CÉLÉBRANT LA LIQUÉFACTION DU SANG DE LEUR SAINT PROTECTEUR ET HONOR...

FOI ET CULTES ANTIQUES DANS LA CAPITALE DU BAROQUE EUROPÉEN


D'après:

Trois fois dans l’année, le samedi précédant le premier dimanche du mois de mai, puis le 19 octobre, et enfin le 16 décembre, les fidèles se rendent au Duomo pour assister au miracle de la liquéfaction du sang de San Gennaro, pendant une cérémonie religieuse solennelle dirigée par l’archevêque de Naples. C’est un rite qui remonte à la nuit des temps et auquel il est impossible de renoncer. C’est en mai, mois ô combien évocateur pour les chrétiens, puisque c’est le mois de la Vierge, pour le tourisme aussi, quand des milliers de touristes visitent gratuitement les monuments de la ville grâce à l’initiative « le Mai des Monuments », que se produit la liquéfaction du sang du Saint Patron, honoré lors d’une procession à travers la ville, et accompagné des autres Saints Patrons de Naples, au nombre de 16. Les Saints Patrons parténopéens sont au nombre de 52, constituant un fait sans précédent et plaçant Naples en première place devant Venise, qui, elle, en compte 25. Parmi les Saints qui se suivent en procession, nous ne citerons que Sainte Irène, Sainte Maria Egiziaca, Sainte Restituta, Sainte Rita, Sainte Chiara, Sainte Patricia (dont le sang se liquéfie au couvent de San Gregorio Armeno toutes les semaines, Sainte marie-Madeleine pénitente, Sainte Anne, Sainte Thérèse d’Avila, et Sainte Lucie. Il est facile de les confondre.


Il s’agit d’un moment-clé pour la ville, parce que tout d’abord, le public attend la liquéfaction du sang avec impatience. Cet événement s’est produit sous Constantin Premier, et il a fait l’objet de chroniques depuis 1389, particulièrement dans le Chronicum Siculum. Puis, c’est le moment où les liens entre la ville et son Saint Protecteur s’intensifient, et San Gennaro représente la continuité idéale avec la Sirène Parténope,
fondatrice et reine de la ville, de même que San Gennaro se situe en droit fil avec le mage Virgile, qui était aussi écrivain et qui a décrit dans ses œuvres les miracles opérés pour défendre la ville de toutes les calamités qui l’assaillaient. C’est ce qui ressort à la lecture d’œuvres postérieures, des écrits médiévaux, en particulier d’après « Croniche de la inclita cità di Napule », plus connue sous le nom de Chronique de Parténope. Depuis ce temps, et jusqu’au milieu des années 1900, la procession était d’une longueur plus suggestives et les prélats et cardinaux, aux chapeaux recouverts de couronnes de fleurs, proposaient à nouveau le plus ancien rituel processionnel païen et antérieur au christianisme ; de nos jours, seules, quelques fidèles âgées jettent des pétales de fleurs, surtout de roses, qui rappellent la couleur carmin du sang, ou sinon, elles jettent des
guirlandes ou des couronnes de papier coloré, comme dans un carnaval. Les fidèles et les dévôts accourent de toute leur foi éclatante et véritable, intimant au Saint, d’une manière confidentielle, de faire le miracle  pour ne pas encourir la vindicte populaire.
Les parentes du Saint constituaient, et constituent encore, l’aiguillon et le stimulus populaire avec des prières, des litanies et des gesticulations qui vont crescendo et saturées de violence verbale (faccia ngialluta : c’est ainsi qu’on appelle le Saint à Naples), pour obliger le Saint à transformer la substance miraculeuse, le siège de la vie, en la faisant passer de solide à liquide.

Préparation de l'Archiconfraternité, photo A. Tortora


Ici, le mythe de régénération émerge d’un substrat de voix, antiques et perdues dans la nuit des temps, dominées par les émotions, arcanes semblables aux sceaux magiques, et qui font que les dames âgées, aux visages marqués et ridés par le temps, reprennent de la vigueur en se projetant quasiment dans une jeunesse éternelle. Du souvenir des menstruations juvéniles au renouveau passionné provoqué par un homme qui, volontairement ou non saigne comme une femme. Mythe androgyne et archétypal immanent dans de nombreuses cultures et traditions antiques, mais aussi fruit d’une sagesse alchimique ancienne, qui prévoit des rythmes sonores et des scansions temporelles pour la réalisation de la dite « Ouverture de la matière », prélude au Grand Œuvre. Il y a eu tant et tant de débats, d’études, de livres sur le miracle de San Gennaro, mais la théorie du Professeur Vicenze Vitagliano, il y a 25 ans de cela concernant le phénomène thixotropique, c’est à dire la capacité d’une substance à changer d’état dans des conditions déterminées. Cette théorie a été présentée à nouveau dans un article publié dans la revue « Nature », sous les signatures de Luigi Garlaschelli, Franco Ramaccini et Sergio Della Sala sous le titre : » A thixotropic mixture like the blood of Saint Januarius »
Voir :
pour plus de précisions

Earth and fire, actualités volcaniques


Cette théorie nous dit que ce qui se passe se produit au-delà de tout doute raisonnable, de la même façon qu’il y a des siècles et des siècles. Après la liquéfaction du sang et la présentation des Saints Patrons aux fidèles, à l’Archiconfraternité et aux simples curieux, sur le parvis du Duomo, la procession débute, menée par le cardinal Crescenzio Sepe et par l’évêque Monseigneur Vincenzo de Gregorio et par les membre de la Deputazione Eccellentissima laïque de la Chapelle Royale du Trésor de San Gennaro, qui est la gestionnaire privilégiée des reliques sacrées. Le rituel est ancien, même s’il a perdu cette fascination qu’il provoquait dans les années 1600, quand il s’enrichissait de la fête des lumières, avec des décors d’arcades et du théâtre où des épisodes de la vie du saint étaient données en représentation, avec les chandeliers et les cornes d’abondance, puis à la fin, les chants des sopranes. Cependant, bien qu’il ait été simplifié, le rituel est minutieusement observé, et il représente une foi ensevelie dans le même tissu anthropologique composé par la ville et ses habitants, qui, en cette unique occasion, voient les hiérarchies ecclésiastiques, les saints protecteurs, les reliques et l’ampoule contenant le sang, désormais liquéfié et agité de vaguelettes, atteignant cette dimension humaine peu évidente, presque cachée, et qui, à cette occasion se révèle. De sorte que, pendant le parcours, qui commence Via Duomo, pour rejoindre la Basilique de Santa Chiara, en passant par le Decumano Superiore antique, on assiste à des scènes inhabituelles et émouvantes qui illustre le rapport profond et ancestral qui unit la ville à la foi.
Il y a trois arrêts codifiés : près de San Giorgio Maggiore, Santa Maria Egiziaca et Santissima Annunziata Maggiore, ou les trois communautés paroissiales accueillent les plus hautes autorités ecclésiastiques et San Gennaro en même temps, avec tous les participants à la procession. Mais il y a aussi des arrêts imprévus, spontanés, pendant lesquels le cardinal rompt le protocole et se retourne en toute confiance vers les passants imprécateurs devenus subitement tranquilles, ou vers ces parents qui demandent une bénédiction pour un nouveau-né porté dans leurs bras, ou encore vers ces personnes très âgées . On sentait la tension émotive, la rage et le désespoir d’un peuple souffrant et ignoré lentement se liquéfier pour laisser la place à un sourire, comme celui que l’on fait lorsque l’on reçoit une visite agréable et inattendue.
Nous avons tout observé et documenté à quelques centimètres, nous pouvons dire que, de la tête de la procession aux petites rues étroites, en nous promenant parmi des dizaines de milliers de personnes, citadins, curieux et touristes qui profitaient de la magnifique journée, des musées ouverts, des initiatives innombrables en cours dans tout le centre historique, et nous avons vu la stupeur et l’émerveillement des gens qui, au-delà de la foi, étaient les protagonistes d’un événement prodigieux, qui, en toute honnêteté, n’existe nulle part ailleurs en Europe. En 1965, les sources ecclésiastiques parlaient d’un  « prodige » laïc et non du miracle  « sacré », montrant la prudence habituelle du Vatican. Puis ces autorités ont déclaré le culte de San Gennaro « local et facultatif », et les Napolitains ont ressenti l’absurdité et l’offense de ces paroles, à tel point que certains ont écrit sur les murs « San Gennà futtatenne » (« Saint Janvier, fous-t’en »). Si on observe bien, on peut trouver certaines de ces inscriptions.
On peut prendre le temps de réfléchir sur le fait que San Gennaro est un Saint Patron qui, à travers le déchiffrage du comportement de son liquide hématique, a prédit les pestes et les révolutions, la mort des archevêques, les guerres, les inondations et les éruptions du Vésuve, selon Vittorio Paliotti ; San Gennaro est vénéré à New York, dans cette Little Italy où tous les Italiens, d’origine napolitaine ou non, le fêtent.
Le phénomène devrait être étudié à fond car il s’agit d’une tradition qui ne peut pas et qui ne doit pas disparaître, surtout dans notre époque de mondialisation rustre ou tout devient hybride et dénaturé des significations les plus profondes, ou tout prend un sens postiche, extérieur à la culture autochtone et artificiel à tout le moins. Au-delà de la fois et des émotions que la participation à ce type de rituel provoque, nous devons observer, en tant qu’amateurs d’anthropologie culturelle et en tant qu’étudiants de l’histoire de notre patrie, que le culte de San Gennaro compte parmi les cultes les plus anciens, et à ce titre, témoigne d’images issues du passé le plus ancien, des catacombes au duché byzantin ; donc sa répétition égale et constante dans le temps justifie et renforce un sentiment d’appartenance profonde à un territoire, capable de se protéger lui-même et de conserver ses traditions plus ou moins intactes : chose rarissime de nos jours.

Pour aller plus loin...









mercoledì 13 maggio 2015

OSSERVAZIONI ANTROPOLOGICHE SULLA PROCESSIONE DELLE RELIQUIE E DEL SANGUE DI SAN GENNARO NONCHE' DEI BUSTI DI 16 SANTI COMPATRONI DELLA CITTA' DI NAPOLI DEL 2 MAGGIO SCORSO


 Napoli, la liquefazione del sangue di San Gennaro e la processione dei Santi Patroni. Fede e antichi culti nella capitale del Barocco europeo.


Per ben tre volte l'anno, ovvero il sabato precedente la prima domenica di maggio e negli otto giorni successivi, il 19 ottobre e per tutte le celebrazioni in onore del patrono, ed il 16 dicembre, durante una solenne cerimonia religiosa guidata dall'arcivescovo, i fedeli si recano al Duomo per assistere al miracolo della liquefazione del sangue di San Gennaro. Rito antichissimo e irrinunciabile.
Ebbene nel mese di maggio, altamente evocatico per i cristiani essendo anche il mese dedicato alla Vergine e fondamentale dal punto di vista culturale in quanto decine di migliaia di turisti possono visitare agevolmente la città grazie all'iniziativa "Maggio dei Monumenti", non solo si verifica la liquefazione del sangue del Santo patrono ma si tiene una processione che coinvolge altri 16 Santi Patroni della città. Si perchè i Santi compatroni partenopei ammontano a 52 costituendo un unicum con la sola Venezia che segue con i suoi 25 Santi compatroni. Fra i Santi che sfilano processionalmente ricordiamo per brevità soltanto Santa Irene, Santa Maria Egiziaca, Santa Restituta, Santa Rita, Santa Chiara, Santa Patrizia (che pure liquefa il sangue nel convento di San Gregorio Armeno ogni settimana), Santa Maria Maddalena penitente, Sant'Anna, Santa Teresa d'Avila, Santa Lucia. Insomma è facile confondersi.  Si tratta di un momento molto importante per la città non solo perchè si attende trepidanti la liquefazione del sangue, evento già avvenuto all'epoca di Costantino I° e documentato sin dal 1389 nel Chronicum Siculum, ma anche perchè si consolidano i legami fra la città e il suo Santo protettore che, in epoca attuale, rappresenta la continuità ideale con la Sirena Partenope, fondatrice e regina della città, e il Mago Virgilio anch'esso autore indiscusso di numerosi miracoli prodotti a difesa della città contro calamità naturali di ogni tipo. Almeno stando alla ai testi medievali e in particolare alle "Croniche de la inclita cità de Napule" meglio conosciuta come la Cronaca di Partenope.


Slide fotografica di Antonio Tortora

Certo un tempo, e comunque fino alla prima metà del '900, la processione era di gran lunga più suggestiva e "gli infrascati" ovvero gli alti prelati e i monsignori con il capo ricoperto da corone di fiori riproponevano, per intero, il più antico rito processionale pagano e pre-cristiano; oggi soltanto qualche anziano fedele getta petali di fiori, rose in particolare che richiamano il rosso sangue del Santo oppure coriandoli o ritagli di carta colorata quasi come fosse un rito carnacialesco. I fedeli e i devotissimi accorrevano con una fede come dire scoppiettante e verace intimando al Santo, confidenzialmente, di compiere il miracolo per non incorrere nelle ire popolari. Le parentes (definite anche sorelle) di San Gennaro costituivano, e ancora costiuiscono sia pur in maniera ridotta, la punta avanzata del pungolo e dello stimolo popolare con preghiere, litanie e giaculatorie che in un crescendo potente e saturo di violenza verbale (faccia gialluta!) obbligano il Santo a trasformare la sostanza miracolosa, sede della vita, da solida in liquida. Qui il mito rigenerativo emerge da un sostrato di voci, antiche e perse nella notte dei tempi, dominate dall'emozione, arcane come sigilli magici, e fa si che le anziane donne, dai volti rugosi e segnati dal tempo, rinvigoriscano quasi proiettandosi in una eterna giovinezza. Dal ricordo del mestruo giovanile al rinnovamento d'amore provocato da un uomo che, volente o nolente, sanguina come una donna. Mito androgino e archetipo immanente in molte culture e tradizioni antiche ma anche frutto di un'antica sapienza alchemica che prevede ritmi sonori e scansioni temporali per la realizzazione di quell' "apertura della materia" preludio della Grande Opera. Sul miracolo di San Gennaro moltissimo si è dibattuto, numerosi studi sono stati realizzati, innumerevoli libri sono stati scritti e poco convince la teoria già avanzata dal prof. Vincenzo Vitagliano oltre 25 anni fa e riguardante la fenomenologia tixotropica ovvero la capacità di alcune sostanze capaci di cambiare stato in presenza di determinate circostanze; teoria riproposta in epoca più recente con la lettera pubblicata sulla rivista scientifica "Nature" a firma degli studiosi Luigi Garlaschelli, Franco Ramaccini e Sergio Della Sala con il titolo "A thixotropic mixture like the blood of Saint Januarius" (http://www.cicap.org/new/articolo.php?id=100063). Ciò che davvero conta è ciò che davvero accade e ciò che stiamo raccontando accade al di là di ogni ragionevole dubbio esattamente come accadeva molti secoli fa.
Dopo la liquefazione del sangue e la presentazione dei busti dei Santi patroni  ai fedeli, alle Arciconfraternite e a i semplici curiosi sul sagrato del Duomo, inizia la processione vera e propria capeggiata dal cardinale Crescenzio Sepe, dall'abate prelato monsignor Vincenzo De Gregorio, e da membri della laica  Eccellentissima Deputazione della Real Cappella del Tesoro di San Gennaro vera custode della Cappella del Tesoro e gestore privilegiato delle sacre reliquie.
Il rituale è antico anche se ha perso il fascino che aveva nel '600 laddove era arricchito con la festa delle luminarie, con l'impalizzata (finti porticati) e il teatro dove venivano rappresentati episodi della vita del Santo, i torcieri e le cornucopie ed infine la cantata dei soprani.  Purtuttavia, sebbene semplificato, il rituale viene minuziosamente rispettato rappresentando una fede sedimentata nello stesso tessuto antropologico della città e dei suoi abitanti che, per quest'unica volta nell'arco di un anno, vedono le gerarchie ecclesiastiche, i santi protettori, le reliquie e la teca con il sangue, ormai liquido e a tratti quasi increspato, spingersi fin dentro le loro case, fin dentro quella dimensione umana poco evidente, quasi nascosta e che ora appare disvelata. Cosicchè durante il percorso, che partendo da via Duomo giungerà alla Basilica di santa Chiara passando per il quartiere furcillense e per un tratto dell'antico Decumano Superiore, si assiste a scene non usuali che commuovono e che, da sole e senza bisogno di parole, spiegano il rapporto profondo e ancestrale che lega la città alla fede. Ci sono tre soste codificate presso San Giorgio Maggiore, Santa Maria Egiziaca e Santissima Annunziata Maggiore dove le tre comunità parrocchiali accolgono le massime autorità eccelesiastiche e San Gennaro unitamente a tutti gli elementi che partecipano alla processione; ma ci sono anche altre soste impreviste, spontanee e del tutto casuali in cui il cardinale rompe il protocollo e si rivolge confidenzialente a scugnizzi imprecanti divenuti all'istante tranquilli, a genitori che chiedono una benedizione per i neonati che portano in braccio, a persone molto anziane che paiono avere confidenza con il cardinale e i prelati che, sia pur soltanto per una volta in circostanze ufficiali, si spogliano di quell'autorità spirituale ma anche temporale di cui di norma sono rivestiti, per immergersi da uomini in una folla di uomini. Si percepisce la tensione emotiva e la rabbia e la disperazione di un popolo troppo spesso sofferente e inascoltato si sciolgono per lasciare il posto ad un sorriso come quando sopraggiunge una visita gradita e inaspettata. Abbiamo osservato e documentato tutto a pochi centimetri, potremo dire, dalla testa della processione e a stretto contatto con questa punta di diamante che a fatica penetrava i vicoli, i cardines e il decumano muovendosi fra decine di migliaia di persone, cittadini, curiosi e turisti che approfittavano della splendida giornata, dei musei aperti, delle iniziative innumerevoli in corso per tutto il centro storico e abbiamo letto lo stupore e la meraviglia di gente che, al di lè della fede, era diventata protagonista di un evento prodigioso che è, di per sè, impossibile rintracciare ad altre latitudini e in giro per l'Europa. 
Nel 1965 le fonti ecclesiastiche parlarono di laico "prodigio" e non di sacro "miracolo", mostrando grande e consueta prudenza tipicamente vaticana e dichiararono il culto di San Gennaro "locale e facoltativo" il che apparve assurdo e offensivo per i napoletani che, per l'occasione, scrissero vicino ai muri della città "San Gennà futtatenne"; qualche murales contenente tale messaggio forse è ancora reperibile dopo attenta ricerca. E occorre anche riflettere sul fatto che si tratta di un patrono che, attraverso la decifrazione del comportamento del suo materiale ematico ha previsto, senza mai fallire come sostiene Vittorio Paliotti, pestilenze e rivoluzioni, la morte di arcivescovi, guerre, alluvioni ed eruzioni del Vesuvio; inoltre é venerato finanche a New York, in quella Little Italy dove tutti gli italiani e non solo i partenopei lo festeggiano alla grande. Il fenomeno andrebbe studiato a fondo perchè si tratta di una tradizione che non può e non deve scomparire, sia pur in un'epoca di becera globalizzazione dove tutto viene ibridato e snaturato dei significati più profondi per assumere significati posticci, estranei alle culture autoctone e a dir poco artificiali. Al di là della fede e delle emozioni che la partecipazione a questo genere di riti provocano dobbiamo osservare, da appassionati di antropologia culturale e da studiosi di storia patria, che il culto di San Gennaro é tra i più antichi e ciò è testimoniato inequivocabilmente dalle immagini rinvenute nelle catacombe e sulle monete del ducato bizantino; dunque la sua riproposizione uguale e costante nel tempo giustifica e rafforza un senso di profonda appartenenza a un territorio capace di autoconservarsi e di conservare più o meno intatte le sue tradizioni; cosa, di questi tempi, davvero rara. Appuntamento all'anno prossimo.


Preparaziione delle Arciconfraternite alla processione dei Santi Patroni 

                                                                                    (foto di Antonio Tortora)